Mme Béguin-Nicoud Eliane
Boutique "Tentation" 13, rue Raymond Daujat 26200 - Montélimar |
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Monsieur Georges Apap
Procureur de la République de la Drôme |
AR. n° LR415 du 20 juin 1989 [P1]
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Monsieur le PROCUREUR APAP,
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Nous vous avons adresser plusieurs courriers demeurés sans réponse, dont un le 28 décembre 1988, concernant une plainte déposée au commissariat de Police de Montélimar, contre Messieurs Faquin Reimonen le 8.12.1988 et le 9.12.1988 pour abus de pouvoir et inscription en faux. Toutefois, SIX MOIS plus tard, nous sommes poursuivis devant le Tribunal Correctionnel de Valence par Messieurs Faquin et Reimonen pour opposition par la force lors d'une soit disant saisie-exécutoire concernant mon chien dobermann Ulric. L'audience aura lieu le VENDREDI 30 JUIN 1989 à 13 H 30. Nous avons donc besoin des copies des Procès-Verbal adressés au Parquet par Monsieur le commissaire Orfeuil, à savoir :
Nous pensons pouvoir compter sur vous, Monsieur le Procureur de la République pour nous faire parvenir au plus vite ces documents. Dans l'attente, Nous vous prions de croire, Monsieur le Procureur Apap, à l'expression de notre très sincère considération. BEGUIN-NICOUD Eliane |
Mme Béguin-Nicoud Eliane
Tentation " 13, rue Raymond Daujat 26200 - Montélimar |
Monsieur Georges Apap
Procureur de la République Tribunal de grande Instance 26000 - Valence |
Montélimar, le 28 octobre 1989 | |
Monsieur le PROCUREUR APAP,
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OBJET : Demande d'envoi du P.V. n° 1918. Nous vous demandons d'avoir l'extrême obligeance de nous faire parvenir la copie du P.V. établi par l'inspecteur Nadine Cheret, dans le cadre de la procédure judiciaire N° 1918. Cette affaire vous a été transmise le 10.10.1989 par Monsieur le Commissaire Principal Michel Orfeuil. De plus, depuis le 6 Juillet 1989, nous réclamons par lettre recommandée la copie du P.V. des notes de l'audience du 30 juin 1989 qui s'est déroulée au T.G.I. de Valence - Audience à laquelle n'assistait pas Maître Reimonen, et qui été présidée par Monsieur Bernard Boulmier. Dans l'attente, Nous vous prions de croire, Monsieur le Procureur Georges Apap, à l'expression de notre sincère considération. Madame Béguin-Nicoud Eliane |
Mme Béguin-Nicoud Eliane
Boutique "Tentation" 13, rue Raymond Daujat 26200 - Montélimar |
Monsieur Georges APAP
Procureur de la République de la Drôme |
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Montélimar, le 17 décembre 1991 | |||||
Lettre ouverte à Monsieur le PROCUREUR de la REPUBLIQUE
de la DROME Georges APAP. |
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Monsieur le Procureur Apap, nous constatons que les menaces proférées à notre encontre par votre entourage au Palais de Justice de Valence (26) ont bien été mises à exécution. En effet le mardi 17 décembre 1991, nous avons découvert que la vitrine de ma boutique à Montélimar avait été pillée méthodiquement, faits qui s'étaient déjà produits le 24 novembre I991. Le plus drôle est que nous avons déposé deux plaintes alors qu'en ce qui me concerne, elles ne sont plus enregistrées au Parquet depuis des années ; cela favorise sans doute les statistiques. Au sujet des plaintes, vous m'avez fait condamner à trois mois de prison avec sursis par le Tribunal Correctionnel de Valence le 5 septembre 1989, afin de sauver la tête d'un huissier qui avait réussi l'exploit d'établir une saisie exécution non conforme à l'article 585 du code civil. Il est vrai que sous votre décennie à la tête du Parquet de Valence, j'ai, à ce jour.... été victime de deux agressions, de huit cambriolages, de la destruction puis de la saisie de ma voiture, de l'abattage de mon chien un doberman. Vous avez même fait appel contre moi le 11 janvier 1990, car étant une des dernières victimes résistante (encore en vie), il était important pour l'exemple que je sois durement condamnée. Pour en revenir aux menaces il faut remonter dans le temps. En 1983 deux hommes se présentent à la boutique pour une enquête concernant le site nucléaire de Pierrelatte et me remettent une carte de visite au nom de l'Inspecteur Principal Renaud Trouban Hôtel de Police de Valence TPH 75 55 21 21 Poste 293. Le 2 décembre 1987 les mêmes personnes se présentent à la boutique mais cette fois-çi en tant qu'agents de la D.S.T. envoyés par Paris. Le 20 JUILLET 1989 alors que nous sommes dans le bureau de votre greffier M. Hazane pour des copies, une personne se présentant comme le juge d'instruction Cuer nous expulse du Palais de Justice et nous menace, je reconnais en lui l'un des deux "policiers" de 1983 et 1987. J'ai trouvé l'identité de l'autre policier un jour par une photo dans le journal. Au fil des années nous avons découvert les raisons pour lesquelles nos dossiers judiciaires et civils recelaient autant d'anomalies et de faux. Conscients de votre pouvoir à la direction et au contrôle de la Police Judiciaire de département de la DROME, nous prenons bien sûr la menace du 29 novembre 1991 très au sérieux. Et si les agressions ou procédures judiciaires devaient se renouveler, nous serions dans l'obligation de diffuser des révélations graves sur des "activités" couvertes par le Palais de Justice de Valence, dans la DROME.... en FRANCE.... BEGUIN-NICOUD Eliane |
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