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 Eliane Nicoud lettre à Claude JORDA
Procureur Général Près la Cour d'Appel de Paris
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Mme BEGUIN-NICOUD Eliane
Boutique  "Tentation"
13 rue raymond Daujat
26200  MONTELIMAR
Monsieur JORDA Claude
Procureur Général Près la Cour d'Appel de Paris
Boulevard du Palais
75004 - PARIS

 Montélimar, le 18 juillet 1993  

N/REF :  Dépôt de plainte.  Lettre recommandée.
Plainte déjà déposée par lettre le 10 septembre 1992.  

A Monsieur le PROCUREUR GENERAL
Près la Cour d'Appel de PARIS,

Je soussignée Madame BEGUIN-NICOUD Eliane
Demeurant 13, rue Raymond Daujat  26200 - MONTELIMAR,
Ex-Commerçante à la boutique "TENTATION"

Ai l'honneur de porter plaintes  contre les personnes ou organismes, pour suspicion de complicité de crime organisé, tentative d'escroquerie aux assurances.

Suite à l'incendie qui a détruit la boutique "TENTATION" le 18 août 1992 vers 4 h 30 et classé sans suite le 3.12.1992 par le Parquet de VALENCE, un certain nombre de faits convergents et focalisés dans le temps tendent à prouvent que cet incendie était criminel, organisé et prémédité.

En voici certains éléments de preuve :

AGENT D'ASSURANCE :

Le 13 août 1992, je recevais de l'assurance GAN de LYON une lettre recommandée me précisant que mon contrat d'assurance serait résilié à partir du 20.10.1992. (1)

Par contre le 14 août à 19 h 00, l'expert n'avait pas encore constaté le cambriolage du 7 août 1992 et pour cause, le GAN de MONTELIMAR a rédigé le 11 août la lettre qui est arrivée au cabinet d'expert FERRIER à MONTELIMAR le ...14 août 1992.

Les cambriolages du 24 novembre et du 14 décembre 1992 ont été indemnisés par l'agent Rémy VEYRE du GAN MONTELIMAR, avec un chèque de la Société Lyonnaise de Banque. Or, le 1 juillet 1993 au GAN LYON il n'y a pas de trace de préjudice ni d'indemnisations pour ces deux casses.

Alors qui a payé ?  Et pourquoi ? (1 bis).

SOMMATION A PAYER D'HUISSIER :

Le 13 août 1992, l'huissier PONSETI me faisait porter par Monsieur VANWANSCAPEL une sommation à payer de Monsieur BRUNEL Marc le propriétaire de l'immeuble représenté par l'avocat CHAMPAUZAC, en exécution d'un jugement du Tribunal de Commerce de VALENCE en date du ...13 mai 1992. (2), contre lequel j'ai déposé plainte le 10 septembre 1992, à la Cour d'Appel de Paris, pour complicité de réseaux criminels organisés.

RESILIATION DU BAIL :

La lettre de résiliation de mon bail par le propriétaire Monsieur BRUNEL Marc en date du 21 août se passe de commentaire. En 1985 il a déjà récupéré mon appartement du premier étage (sans diminuer mon loyer) dans lequel il a ouvert un cabinet de kinésithérapeute, qui n'a par ailleurs pas fait l'objet d'un permis de construire. (3), ni d'une déclaration. Est-ce que la boutique "TENTATION"faisait partie du plan immobilier prêt depuis plusieurs mois.

TRESOR PUBLIC :

J'ai reçu le 22 août 1992, deux commandements à payer du Trésor Public de VALENCE en date du ...13 août 1992 en EXECUTION d'un JUGEMENT du Tribunal Correctionnel de VALENCE du 27 avril 1991 contre lequel  une opposition a été formulée pour absence de citation à comparaître. Cette affaire n'a jamais été rejugée, le jugement a pourtant été mis à exécution par le Parquet de VALENCE. (4)(5)

LA POSTE :

Les commandements à payer du Trésor Public ont été transmis le 13 août 1992 en RECOMMANDES ADMINISTRATIFS.

La poste de MONTELIMAR prétend m'avoir avisée le 19 août 1992. Faux, j'étais absente de MONTELIMAR du 16 au 19 août 1992 à 14 heures, et la boutique était incendiée depuis la veille. Mon changement d'adresse fut effectué le 20 août à 12 h 00, j'ai reçu les avis en question le 21 août pour retirer effectivement les documents  le 22 août 1992.  Alors comment la Poste a-t-elle pu m'aviser le 19 août 1992 au 13, rue Raymond Daujat ?  (6) (7) (8)                                                          

BANQUE :

La  Société Lyonnaise de Banque de MONTELIMAR a mis en recouvrement et payé une lettre de change d'un fournisseur (au 20.08.92), pour un montant de 10.447,08 francs, alors que je n'avais pas reçu cette lettre et encore moins signé.

Pourtant le 20 août 1992 à 10 h 00 à ma banque, mon compte était à - 4.523 francs (on n'a pas pu me sortir de relevé l'ordinateur était en panne) ... et la lettre de change avait été débitée (9). Le coup étant raté, la banque a fait ensuite machine arrière.

Le 22 juillet 1991 le même fait s'était déjà produit ; le fournisseur avait ainsi été payé deux fois, l'argent m'a été restitué le 8 octobre 1991. But de cette malversation : tenter de mettre mon compte bancaire à découvert  (10). J'avais déjà déposé une plainte au Parquet de VALENCE le 24 juin 1992 pour malversations à la carte bleue (classée sans suite le 8.8.1992), contre cette même banque.

COMMISSARIAT DE POLICE :

Par lettre en date du 18 mars 1992, le Préfet de la DROME a retiré ma détention d'arme de quatrième catégorie détenue à titre sportif, alors que je suis licenciée à la Fédération Française de Tir depuis 1987.

L'Inspecteur de Police CHERET ne m'a jamais convoquée pour demander la restitution de mon arme ; pas même lorsque j'ai déclaré le cambriolage de ma boutique le 7 août 1992 alors qu'elle se trouvait dans le bureau au Commissariat de Police en compagnie des Inspecteurs FAQUIN et BRUNTH.

Or, le 19 août vers 16 h 00 au moment où je sortais d'audition pour l'incendie de ma boutique, il a fallu immédiatement établir un P.V. (sans problème puisque je vendais mon arme). J'ai obtenu avec difficulté une attestation. (11)

Question : pourquoi avoir attendu le 19 août 1992 ... ?  Ou plutôt  le 18 août au matin comme c'était prévu.

SACEM :

Comme à la fin de l'année 1988, j'ai reçu la visite d'une représentante de la SACEM le ... 14 août 1992... La correspondance, datée du 17 août 1992 indique un poste radio, alors que je n'ai jamais eu de poste radio à la boutique. (12)

En conséquence, je porte plainte contre ces personnes ou organismes pour suspicion de complicité de crime organisé dans le cadre de l'incendie de la boutique "TENTATION"  le 18 août 1992.

Mme  BEGUIN-NICOUD  Eliane.

Copie à :    Monsieur le Procureur Général près la Cour de Cassation.   

  JORDA Claude Procureur Général Près la Cour d'Appel de Paris
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