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C.L.I. Commission Locale d'Insertion |
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ANPE /Montélimar | ANPE / Puteaux |
ANPE Montélimar | R.M.I. ma lettre ouverte à Eric RAOULT | ANPE Puteaux |
29 mars 1994 | 18 avril 1994 | 10 juin 1994 | 24 juin 1994 | Refus stage de Dominique ULIANA | |
Le RMI m'a été accordé par le Préfet de la Drôme le 01 juin 1993 après l'incendie criminel qui a détruit ma boutique à l'enseigne " TENTATION " au 13, rue Raymond Daujat à Montélimar dans la Drôme. Il me l'a supendu le 01 mars 1994 - Il ne me l'a Jamais rétabli dans la Drôme. Affichage + Grand |
Montélimar | 18 avril 1994 - Je fais une lettre à la C.L.I. de Montélimar, dans le cadre Contrat d'Insertion | Puteaux |
Mme BEGUIN-NICOUD Eliane
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C.L.I. Commission Locale d' Insertion
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N/REF : Lettre déposée le 18-04-94 au secrétariat de la C.L.I.
dans le cadre de la demande de renouvellement du Contrat d'Insertion |
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Mesdames, Messieurs, | |
Je bénéficie du R.M.I. depuis le 1er juin 1993. Le 26/08/1993 la C.L.I. fait un courrier pour me rappeler que ce droit comporte un engagement de ma part, à savoir une forme d'insertion. Vous me demandez de prendre contact avec le CENTRE MEDICO SOCIAL. Ce que je fais. Le 1er CONTRAT D’INSERTION : Durée du 01.10.93 au 31.03.94. Avec l’accord de l’assistante sociale, nous demandons un stage informatique/gestion courante, gestion de stocks. Premier refus de Mme DOMINIQUE ULIANA. Le 2 mars 1994 je vais voir Mme OPER à l’A.N.P.E pour demander un stage qui se déroule à la Chambre des Métiers. Refus, car le stage est de 37 heures. Il faut des stages de 40 heures pour l’A.N.P.E. De plus l’A.N.P.E. ne travaille pas avec la Chambre des Métiers. Elle me donne rendez-vous pour le 10 mars 1994. Le 10 mars 1994 je me rends au rendez-vous de Mme OPER. Elle m’inscrit pour une demande de stage au GRETAMONT car cet organisme dit-elle travaille avec l’A.N.P.E. Elle doit me communiquer la réponse dans la semaine.... J’attends. Le 2ième CONTRAT D’INSERTION : Durée du 01.04.94 au 31.05.94. Avec l’accord de l’assistante sociale, pour la seconde fois nous demandons un stage informatique/gestion courante, gestion de stocks. Le 12 avril 1994, je n’ai toujours aucune réponse de Mme OPER. Sur le conseil de l’assistante sociale, je vais à l’A.N.P.E. J’apprends que rien n’est fait. Le 14 avril 1994, je dépose une deuxième demande d’inscription à l’A.N.P.E.. Je vais voir Mme Dominique ULIANA pour le stage, car c’est elle qui s’occupe des dossiers R.M.I. auprès de l’A.N.P.E. Mme OPER a quitté son emploi.
Je dois la revoir le jeudi 20 avril 1994 pour la confirmation de son refus. Je vous pose la question : OUI ou NON ? [Nouveau refus de Mme DOMINIQUE ULIANA c'est le troisième] Dans ces conditions, je vous demande de me dire à quoi on joue. De qui se moque-t-on ? De la C.L.I. du Service Social, des bénéficiaires du R.M.I. (moi-même)? A quoi sert le temps perdu ? Je pense qu’une Assistante Sociale doit bénéficier d’un peu plus de considération, car son temps est employé à aider les pauvres gens. J’attends une réponse, Je vous prie de croire, Mesdames, Messieurs, à mes salutations distinguées. Mme BEGUIN-NICOUD Eliane
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Montélimar | 10 juin 1994 - la Commission Locale d'Insertion de Montélimar dans la Drôme m'écrit | Puteaux |
Suite à nos différents entretiens et à votre demande, nous vous invitons à vous rendre le 24 juin 1994 à 10h45 au CENTRE MEDICO SOCIAL (2ième étage) 3 Place Paul Gauthier 26200 MONTELIMAR, ceci afin d'éclaicir votre situation et d'examiner les éléments de votre dossier, avec les membres de la CLI.
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Montélimar | 24 juin 1994, je me rends à la CONVOCATION de la C.L.I. de Montélimar Drôme | Puteaux |
Nous vous invitons à vous rendre le 24 juin 1994 à 10h45 au CENTRE MEDICO SOCIAL (2ième étage) 3 Place Paul Gauthier 26200 MONTELIMAR, ceci afin d'éclaircir votre situation et d'examiner les éléments de votre dossier, avec les membres de la Commission Locale d'Insertion. |
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En voici le compte rendu - Voir plus bas, ce n'est pas triste !!! |
Sur la porte du bas il y a marqué : Convocation CLI. réduite. A l’entrée on m’interpelle … Madame ? Moi : J’ai rendez-vous avec la C.L.I. Je rentre - pièce immense - grande table rectangle - il sont 6 ou 7 assis autour - M. AYSAC au centre - il m’indique une chaise en face de lui - et me dit de m’asseoir - avant de m’asseoir je demande les noms - M. AYSAC : Bonjour Moi : Bien, d’accord, alors j‘ai été convoqué. M. AYSAC : Non ça ce n'est pas moi, c’est Mme DENISET Mme DENISET : Mais rue Cuiraterie ça a brûler... M. AYSAC : Non, c’est 13 rue Raymond Daujat
je me demande s'ils vont bien tous les deux ?
Mme DENISET : Oui.
suit toute une polémique sur l'adresse, les commerçants, le RMI. ect...... J'abrége.
Moi : attendez, Mme Savoye, je lui ai dit de marquer 13 rue Raymond Daujat à ma boutique - Moi : Combien ? M. AYSAC : 6 mois au maximum. Moi : Bon, vous êtes Mme Deniset, c’est parfait - mais c’est bizarre, j’aimerais bien qu’il y est la Mairie représentée car c’est elle qui a fait la demande. Mme DENISET : Mais ça n’a rien à voir, rien. M. AYSAC : C’est, c’est, mais ça n’a absolument rien à voir.
Mme DENISET : Non, rien. Moi : Ha, si C'est le tôle général : toute la table crie - ho - ha - mais non... ect.. Mme DENISET : Mais c’est pas votre problème Moi : Ha si, moi quand je reçois un papier soit disant signé de M. Aysac, mais qu’il n’y a rien, pas son nom, rien, rien du tout - Moi j’appelle ça des lettres anonymes - Mme DENISET : Non, vous avez en face de vous une CLI. qui est composée normalement.. M. AYSAC : Bon, alors vous écoutez - c’est nous qui parlons et vous vous répondez si on vous interroge. Moi : Mais M. Gardet n’a aucun rapport avec moi ? Mme DENISET : Non, mais 2 personnes du sexes opposés qui partage le même appartement est une communauté de vie, à partir de là, on ne peut pas cumuler un revenu avec quelqu’un qui a des revenus. M. AYSAC : Il rit jaune... et répète une communauté de vie - voila - Mme DENISET : C’est tout. Moi : Je me lève - Bon, je pense que j’ai une possibilité de faire appel - faire une réclamation - écrire au Président - quelque chose ? Mme DENISET : Oui, bien sur Moi : Vous allez me faire un courrier dans ce sens - disant qu’après si 6 d’hébergement par M. Gardet, vous refusez - Quand je recevrais votre courrier, j’ai le droit de faire appel ? Mme DENISET : Bien sur vous ferez appel auprès de... Moi : c’est ce que je vais faire, car j’ai l’impression que ça ne va pas se débloquer comme ça.. Mme DENISET : Heu... de toutes façons moi j’attends le rapport du contrôle de la CAF - Vous m’avez dit que Mme Grégoire vous avez vu ? Moi : A mais oui - Elle m’a dit qu’elle vous contacterait de suite, Mme Deniset. Mme DENISET : Bien, voila alors je vais avoir ... je vais lire le rapport... je vais décider en fonction de ce qui est écrit dans le rapport - Je ne peux pas anticiper - Et puis effectivement il y aura une décision du Préfet... M. AYSAC : A ce moment là ce n’est pas fini, "ils me prennent vraiment pour une demeurée" M. AYSAC : Le RMI. - attendez, laissez-moi dire quelque chose - le RMI. le revenu minimum insertion - C’est de l’argent de l’état - Moi : Ca, je le sais. M. AYSAC : Comment voulez-vous que ce soit un Conseiller Général qui dispose de l’argent de l’Etat - C’est l’Etat qui dispose de son argent et qui l’attribue - Oui ou Non ? - Moi, en temps que Conseiller Général je peux attribuer de l’argent du Département Contribuable Drôme - Mais je ne peux pas attribuer de l’argent moi - Ce n’est pas de ma compétence à moi de dire oui ou non, c’est le Préfet qui décide Moi : Alors, attendez M. Aysac - Comment expliquez-vous que vous accordiez le RMI. à une vingtaine de personnes ici - Sans domicile fixe et qui ont simplement comme boîte a lettres la CLI. Tôlée Général.....Toute la table... Mme DENISET : Non, absolument pas.
Moi : Bien, puisque vous êtes en dehors de ça - Pourquoi n’avez-vous pas répondu correctement à mon courrier - N’importe quoi - Même une bêtise comme la dernière fois que vous m’aviez répondu - N’importe quoi - Mais au moins j’aurais eu une lettre signée de M. Aysac - Moi : Mais oui, puisque moi j’ai téléphoné en Mairie et partout on m’a dit il y aura Mme Deniset - M. Jouclard - Il est la...
Moi : Je vais dans tous les bureaux - Ou on se décharge sur vous intentionnellement - M. AYSAC : Mais c’est les stages A.N.P.E. ça - L’A.N.P.E. c’est simple - Je crois savoir que L’A.N.P.E. dit... Moi : Vous me faites un courrier - refus de stage - signature M. AYSAC - accepté 6 mois - refusé les 2 derniers mois M. AYSAC : vous ne m’avez pas fait un courrier pour me remercier ? Moi : Mais je n’ai appris que récemment que c’était votre signature - M. AYSAC : Mais je plaisante Madame. Moi : Bon - justement plaisantons - pour le refus des 2 derniers mois - personne ne m’a averti - M. AYSAC : attendez - n’inversez pas les rôles - vous avez un RMI. pour 6 mois - avant la fin du 6ième mois vous devez commencer à vous interroger - est-ce que je vais l’avoir encore derrière - parce que ce n’est pas automatique M. AYSAC : Ecoutez - je suis très fier des pouvoirs que vous me donnez - mais je suis en train d’empiéter sur les pouvoirs de l’Etat - et du Préfet - Moi : Non, là c’est la lettre de M. Davin qui me dit qu’il m’accorde le RMI. à conditions que j’effectue un stage dans les 3 mois qui suivent - Mme DENISET : si. M. AYSAC : En haut à gauche - il y a son nom - Ces gens sont complètement tordus. C'est clair comme de l'eau de source n'est-ce pas M. JOUCLARD : Il n’y a pas des pouvoirs arbitraires - ils y a des pouvoirs et on les applique - il n’y a pas d’arbitraire pour dire celui-la a une bonne tête - celui-la non - c’est défini tout ça - Moi : Bien je ne vois pas pourquoi je ne rentre pas dans le cadre du RMI. Tôlée général... - Mme DENISET vient de vous l’expliquer - Moi : Bon - vous me mettez ça par écrit - Mme DENISET : Oui, oui - puis vous écoutez bien - d’abord M. AYSAC et moi - et d’autres conseillers généraux - le président de la commission .... Moi : Bon - d’accord - vous allez me faire un courrier comme quoi vous me supprimez le RMI. à partir de... Mme DENISET : Furax - je ne sais pas - j’attends d’avoir le rapport du contrôle - M. AYSAC : Elle ne sait pas - c’est le Préfet qui décide - ce n’est pas moi - peut être un jour je me présenterais pour être Préfet - Moi : Mais je pense que vous le ferez - je n’en doute pas - M. JOUCLARD : Heu.. je veux vous expliquer.. Moi : Vous êtes M. JOUCLARD ? M. JOUCLARD : Oui Moi : Alors avant de m’expliquer quelque chose... M. JOUCLARD : Je suis redoutable - je le savais - mais à ce point je ne faisais pas attention - "le faux jeton, va" M. AYSAC : Pas plus - mais autant - Mme DENISET : Mais c’est un courrier ordinaire que vous avez là - c’est un courrier qui vous dit de venir à une réunion - c’est pas un arrêt de mort - donc c’est tout... Moi : Heureusement - parce qu’il y a longtemps que je serai morte - Je m’en vais - j’ai compris - on ne peut rien faire - ce n’est pas grave - donc on ne peut rien faire - c’est bien ça M. AYSAC ? Moi : On m'a demandé de faire un contrôle, j'ai accepté ce contrôle - enfin, pas moi - parceque je suis chez le Capitaine Gardet - ne l'oubliez pas, je ne suis pas chez moi - donc, le Capitaine Gardet a accepté que Mme Grégoire effectue ce contrôle chez lui, ce qu'elle a fait, correctement. [contrôle Grégoire CAF] M. AYSAC : Non, mais... Mme DENISET : Et bien ça a été long - heu... M. AYSAC : Ca a été long - oui très très long pour faire ce contrôle Moi : Pardon ? Mme DENISET : Ha oui, ça a été très long. M. AYSAC : ça a été très long pour obtenir ce contrôle Moi : M. AYSAC pourquoi on n’est pas venu me contrôler à la rue Cuiraterie ? Mme DENISET : Mais n ne vas pas contrôler un magasin … Elle plane la pauvre femme M. AYSAC : Non, non - c’est pas là - Moi : Non - mais si vous voulez contrôler le magasin vous pouvez - Mme DENISET : Mais vous ne l’avez plus la... Moi : Madame je regrette M. AYSAC : Mais maintenant on est en 94 - depuis un certain nombre de mois on a essayé de vous contrôler - enfin, on, la CAF - pas moi - parce que la CAF c’est encore autre chose - ni moi encore moins la dedans - a essayé de vous contrôler - il y a eu des oppositions - donc vous refusiez de.. Moi : Non, je ne refusais pas - M Gardet refusait - M. AYSAC : M Gardet refuse - mais enfin... Moi : Il est chez lui - je ne suis pas chez moi - M. AYSAC : Bien sur il vous héberge mais... mais...je veux dire que... écoutez - reconnaissez que c’est pas facile dans la compréhension générale... Moi : Ha, si tout à fait - moi j’ai un truc de la Mairie - comme quoi je suis hébergée depuis telle date - je suis hébergée chez M Gardet - je vous ai même fourni les papiers M. AYSAC : Humm.... Mme DENISET : Je vous dis que c’est incompatible avec le RMI. Moi : Je vous ai donné les papiers de M LeClezio ou j’habitais jusqu’à maintenant - Mme DENISET : Oui - mais vous n’y habitez plus - Moi : Parce Que je ne peux plus payer Mme DENISET : bé... d’accord Moi : Vous payez-vous ? vous avez même enlevé le RMI. - et ma boutique vous allez la garder longtemps ? vous vous allez dire que vous ne savez pas - bien sur - Mme DENISET : Bé.. Oui - mais.... Moi : Et le Procureur pourquoi classe-t-il après trois jours mes affaires sans suite ? - et M. le Préfet de Police ? Mme DENISET : La CLI. n’est pas compétente pour ça. M. AYSAC : Mais Mme BEGUIN vous confondez tout - vous essayez de mettre sur les mêmes têtes des responsabilités - Moi : et, il faut bien que ce soit quelqu’un - c’est pas moi qui ai incendié ma boutique - M. AYSAC : Furieux - Et bien allez voir le Procureur - Allez voir les flics - Moi : Mais je l’ai fait - je l’ai fait - M. AYSAC : Mais ne venez pas ... Mais... moi je ne suis pas flics - je ne suis pas Procureur - qu’est-ce que vous voulez que je vous réponde - Moi : Non - mais quand on me dit le RMI. c’est M. AYSAC - je viens voir M. AYSAC - c’est tout Monsieur - M. AYSAC : Allez va - le RMI. on vous explique... Moi : Mais moi ça ne m ’éclaire pas Mme DENISET : c’est pour le contrat insertion. M. AYSAC : Moi dans le RMI. mon rôle c’est le I. Mme DENISET : Oui c’est l’insertion M. AYSAC : Je vais vous expliquer - je vais essayé d’être clair - Moi : Oui ça m’étonnerait que je comprenne M. AYSAC - je suis bouchée - M. AYSAC : RMI. R - M - I - Revenu Minimum d’Insertion Moi : Oui - Revenu Minimum d’Insertion M. AYSAC : Le RMI. - Revenu Minimum c’est l’Etat - c’est pas moi - ce n’est pas mon problème - c’est l’Etat qui donne ou ne donne pas - Le I. d’Insertion - c’est le Département qui finance l’insertion - donc il y a une grande séparation de pouvoir à ce niveau là - parce que voila - lorsque c’est l’Etat - Le I. de l’Insertion, c’est nous qui vous faisons remplir par le canal des Assistants Sociaux qui sont du personnel cadre du Département de la Drôme - essayons de trouver une solution avec vous pour vous réinséré dans la vie active - c’est uniquement ce que j’ai affaire moi - je m’occupe que du I. - voilà - Mme DENISET : se racle la gorge.... Moi : Donc -M. AYSAC sans vous couper - puisque vous vous occupez que du I. - moi le I . c’est ma boutique - 20 ans de boutique - moi je suis régulière - je suis réglo - donc le I. - je veux rouvrir ma boutique - M. AYSAC : Mais il y a un problème judiciaire - donc je ne peux rien - vous le savez bien - Moi : Puisque le I. c’est vous. M. AYSAC : Mais moi je n’ai pas d’argent - je n’ai pas d’argent pour vous donner pour ouvrir la boutique - Moi : Non mais vous pouvez intervenir au niveau des personnes qui bloquent les dossiers. M. AYSAC : Moi l’insertion - c’est pas de vous faire ouvrir votre boutique - c’est de vous trouver un CES. - de vous trouver du boulot - au domaine de Beausseret - de vous trouver des trucs comme ça - Moi : Ho... - surtout à Beausseret - la vous y allez fort - et je ris.... - c’est la meilleure - j’ai pas envie d’avoir les Douanes sur le dos - Personne ne bouge dans la salle..... M. AYSAC : Heu... - vous pouvez bien avoir qui vous voulez sur le dos - c’est pas un problème ça - l’insertion c’est que un moment vous voulez travailler - ou vous ne voulez pas travailler - Moi : Si - je veux ouvrir ma boutique - elle est à moi - je l’ai - donc pas de problème - Mme DENISET : On peut pas. M. AYSAC : Nous n'avons pas les moyens de la faire ouvrir - donc nous on peut vous trouver des CES. par ailleurs - Moi : Faites moi ouvrir ma boutique - je ne vois pas pourquoi j’irai faire des CES. par ailleurs - alors que j’ai un travail depuis 20 ans - qu’on m’a fait supprimer par un incendie volontaire - M. AYSAC : Mais c’est pas nous ça - Voyez le flic - voyez le Procureur - Moi : C ’est fait - c ’est fait - j’ai fait tout ce que j’ai pu - M. AYSAC : Bon -écoutez - on en reste là parce que -
Moi : d’accord - donc vous me faite un courrier - c’est tout ce que je vous demande Mme DENISET - pas plus - que vous le refusiez ou que vous l’acceptiez - enfin n’importe quoi - mais quelque chose - que je puisse savoir quoi m ’en tenir - c’est tout - M. AYSAC : d’accord - ça vous le savez puisque ça vous a été retiré - ça vous le savez - Moi : Ha non - négatif - la CAF. m’a dit Mme DENISET a dit qu’on fasse le contrôle - le contrôle a été fait - qu’on me fasse un papier - M. AYSAC : Bien, bien - Mme DENISET aura le compte rendu de la CAF. et on avisera à ce moment là - Mme DENISET : Voila Moi : Qu’on me fasse un papier - moi je m’en fou - qu’on me dise pourquoi - M. AYSAC : Elle soumettra à M le Préfet et voila - si oui ou non il maintient ou il retire le RMI. Moi : Tout à fait -sans problème - M. AYSAC : Mais nous on a pas à instruire. Moi : Puisque Mme DENISET a dit de recevoir l’enquêteur - M. Gardet a reçu l’enquêteur - M. AYSAC : Mais je vous redis ce qu’on a dit au début - le fait de vivre sous le même toit - avec quelqu’un - fait une communauté de part - et qu’a partir de la le RMI. ne peut plus être attribué. Mme DENISET : Voila Moi : Hé, hé, vous voulez que je répertorie tous ceux qui vivent chez des particuliers Mme DENISET : Non, non, M. AYSAC : Mais... Moi : A parce qu’il faudrait que je vive chez une bonne femme - que je vive... - ça ferait mieux - c’est ça votre problème - - Silence total dans la salle - M. AYSAC : Mais non - vous devez - heu... - du fait de vivre avec quelqu’un qui gagne sa vie - qui lui-même n’est pas au RMI. Moi : Bien alors je vais vivre avec vous, M. AYSAC - vous la gagner très bien - n’est-ce pas ? - comme ça je n’aurais pas besoin de RMI. M. AYSAC : Vous ne pouvez pas, Vous ne pouvez pas,.... - Il se tourne vers la salle ... M. AYSAC : Vous me permettez d’essayer - non - refus - je suis dans un bureau vous voyez - Moi : Tout à fait M. AYSAC - Tout à fait - mais rigolade pour rigolade - et bêtise pour bêtise - autant qu’on signe sa bêtise - Bon le problème n’est pas l - vous m’avez convoqué - Moi : je pourrai dire que j’ai été convoqué par le bureau de la CLI. - je pourrai cité les membres présents - sauf les absents évidemment - puisque de toute manière... Moi : Donc c’est bien ce que m’a dit Mme SAVOYE - nous on sert de rien - la Mairie, le RMI. c’est pour les autres villes - mais pas à Montélimar - Mme DENISET : Oui - et puis si ça ne vous plaît pas vous contesterez - et il y aura une décision départementale - Mme DENISET : c’est écrit sur le papier - M. AYSAC : A M. le Préfet Mme DENISET : La commission Départementale d’Aide Sociale - Présidée par... heu... Moi : M. le Préfet ? Mme DENISET - La réponse jaillit - Non - Présidait par un magistrat de l’ordre judiciaire - avec des représentants de l’Etat - moi - des représentants du Conseil Général - Moi : D’accord - mais de toute manière lorsque je reçois votre courrier - je fais une demande à M. le Préfet - M. AYSAC : Voila Mme DENISET : Mais attendez - parce que là vous anticipez sur la décision du Préfet - M. AYSAC : Mais ça veut pas dire qu’elle soit négative la décision -heu... - peut-être que le Préfet vous donnera raison - Moi : Bien écoutez - parti comme vous me le dites M. AYSAC - je ne vois pas ce qu’il y a de positif - M. AYSAC : Non mais nous on est là ,juste pour faire appliquer une lois telle quelle nous est dictée - nous devons justifier de l’argent public de cette façon là - Moi : Je ne peux plus payer d’appartement - M. AYSAC : Nous on prend des règlements - après qu’il y est des interventions du Préfet - qu’il accorde - il a d’autres pouvoirs que nous on a pas - heu... Moi : D’accord - D’accord - M. AYSAC : Moi je n’ai pas le droit - moi, Moi : A la limite quand l’Assistante Sociale me convoque - que j’y vais - qu’elle me fait remplir des papiers - et que vous savez à l’avance que vous me le refusez - M. AYSAC : Je n’ai pas dit ça - Je ne vous ai pas dit ça - Moi : M. AYSAC j’ai un papier pour 2 mois - personne ne m’a rien dit - et j’ai appris l’autre jour qu’un listing venait d’arriver et que c’était refusé - M. AYSAC : Je dis simplement que - lorsqu’on a un contrat avec la CLI. - contrat de 6 mois - ou pour 2 mois - on peut avant la fin de son contrat - s’inquiéter de savoir « est-ce que je rentre toujours dans les clous - est-ce que j’y ai toujours droit « - sans attendre également ... Moi : Moi j’y vais de suite faire les papiers - j’y vais - je fais même les permanences - j’attends des heures la bas rue des Isles - M. AYSAC : C’est bien - non mais il faut justifier - Moi : D’accord, M. AYSAC mais - quand les 6 mois ont été finis - elle m’a fait remplir ça - .... la pas un nom - pas une signature - voila - la on m’a dit c’est M. AYSAC - je ne pouvais pas le deviner M. le Président - je ne pouvais pas savoir que c’était vous - Mme PASCAL : on vous a écrit. Mme DENISET : exactement - la réponse a été que le contrat n’a pas été validé parce que la commission locale d’insertion a considéré que .... Moi : vous plaisantez - ou quoi - regardez Madame ce que j’ai - (contrat 1/4 au 31/5 pas rempli, rien ) Mme PASCAL : Je vous dis que vous avez appelé 3 ou 4 fois au bureau pour demander ce qu’il en était - on vous a dit qu’il n’était pas possible d’être reçu par les membres de la CLI. - et que vous seriez convoqué pour vous expliquer - suite a ça vous avez eu un courrier signé par le Président et la secrétaire de la CLI. - Moi : Négatif - je n’ai pas de courrier - je ne sais même pas si... M. AYSAC : Par téléphone on vous a expliqué que la CLI. ne pouvait pas valider un contrat tel qu’il était rédigé - comme ça - et c’est pour ça qu’on vous à convoqué... heu... La bande s’arrête - mais c’était presque fini - M. JOUCLARD me raccompagne à la porte - je lui demande si il nie ce que j’ai dit de lui - Moi : Le positif c’est qu’au moins je vous connais - et je pourrai mettre une tête sur le nom de M. JOUCLARD . -=-=-=-=-=-=-=-=- Il ressemble un peu ( CUER/COR ), même style - cheveux blonds/roux clairsemés dessus - petites moustaches rousse - grand - mince - habillé cool - |
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De la Corruption au Crime d'Etat - CENSURE -
N° 52 - ADMINISTRATION - CLI. Commission Locale d'Insertion -
Affaire BEGUIN-NICOUD Eliane - http://enbg-censure.net/
hosting@enbg-censure.net par Eliane Nicoud haut de page